Les potentiels agricoles représentent les capacités d’un sol à accueillir des productions végétales en fonction des conditions pédoclimatiques. Ces potentiels peuvent être également gérés en prenant en compte d’autres paramètres (par exemple les réseaux d’irrigation, les données socio-économiques, foncières...).
L’outil GDPA s’appuie sur l’étude de trois potentiels culturaux des sols : grandes cultures, viticulture quantitative (base IGP) et maraîchage. Synthèse des trois, le potentiel cultural global permet d’appréhender la capacité de diversification culturale d’un sol. Ainsi, les sols les plus propices à la diversification (potentiel global fort) permettent le développement d’un grand nombre de cultures.
L’outil d’aide à la décision GDPA a été établi en partenariat avec l’Association Climatologique de l’Hérault (aujourd’hui intégrée au Département), le Département de l’Hérault, la Chambre d’Agriculture de l’Hérault et l’INRAE en 2012/2013. Il résulte de l’analyse et du traitement des données agropédologiques de la base de données sol, établie et numérisée en 2011. L’outil est à ce jour maintenu par le Département de l’Hérault. Il a notamment fait l’objet d’une mise à jour suite à un travail de complément de la base de données sol réalisé par la Métropole de Montpellier en 2018 / 2019.
Limites d’exhaustivité : La cartographie ne couvre pas l’ensemble des communes héraultaises, ni la superficie totale de chaque commune. En conséquence, un sol non inventorié signifie une absence de donnée, aucune conclusion quant à la potentialité de ce sol ne peut en être déduite.
Limites de précision cartographique : La cartographie des potentiels culturaux est à l’échelle 1/10 000ème (dite échelle « communale »). Ainsi, la superposition avec des plans cadastraux réalisés à des échelles plus grandes est déconseillée par les experts.
Différents indices de confiance permettent de traduire l’incertitude des limites cartographiques.
Les données mises à disposition doivent donc être utilisées avec circonspection en fonction des limites de précision. Le département de l’Hérault et ses partenaires techniques et scientifiques ne sauraient être tenus pour responsables des inexactitudes dans les bases de données et des utilisations inappropriées des dites bases.
Pour plus d’informations, se référer à la documentation
